The Chief
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Date d'inscription : 17/05/2010
 | | Sujet: Contexte Dim 8 Aoû - 17:21 | |
| Do Not Cross The Line On l'appelle la cité des anges...
Los Angeles. Deuxième plus grande ville des Etats-Unis bordant la côte Ouest et l'Océan Pacifique, en Californie. Le compté recense plus de 10 millions d'habitants parmi lesquels se mêlent 140 nationalités et origines différentes dans ce qui reste l'un des plus grands points d'entrées d'immigrants du pays. Si la métropole est réputée pour incarner au mieux le rêve américain sous la chaleur de son climat et de ces palmiers, derrière les images de ces plages et de ces grandes avenues, d'Hollywood et de ces stars, se cache pourtant une toute autre réalité...
Car L.A est aussi l'une des villes ayant l'un des indices de criminalité les plus hauts du pays, et est surtout sans conteste la capitale nationale des gangs. La ville a d'ailleurs hérité du surnom sans équivoque de GangLand et abriterait 1350 gangs regroupant 152 000 individus. Divisés ethniquement pour la plupart, ils font régner la terreur et ont la main mise sur les quartiers où ils se basent, installant une société et une loi parallèle à celle juridique commune à tout habitant. Trafics de drogue, règlement de comptes, fusillades en pleins rue se passent quotidiennement sous les fenêtres de paisibles citoyens et ce depuis des décennies... ... Mais ici, personne n'en a jamais vu aucun Cette explosion de violence et de crime liée aux gangs ne date pas d'hier, et pourtant, les autorités et le département de police de la ville (L.A.P.D) n'a jamais semblé en mesure d'annihiler et de contrôler cela. Pourtant dans les années 80's, devant la montée de méfaits et l'invasion de drogues dans les rues de L.A, le chef de la police de l'époque créer une unité, spécialement destinée à lutter contre ces problèmes de gangs. Cette brigade, nommée C.R.A.S.H (Community Ressource Against Streets Hoodlums), fera son effet et se montrera efficace dans ces résultats en diminuant de manière importante les activités criminelles des gangs et en démantelant beaucoup dans les plus hautes sphères.
Pourtant à la fin des années 90, le scandale de Rampart mettra en lumière les méthodes dont cette unité faisait usage pour réussir à de tel résultat. Corruption, abus de pouvoir, passages à tabac, argent détourné et couvertures de certains gangsters... L'image de la police est salie par les membres de cette brigade pour beaucoup aussi dangereux et hors la loi que les suspects qu'ils traquaient. Le C.R.A.S.H est dissout et la plupart de ces membres officiers sont virés, rétrogradés, mutés dans des postes inférieurs ou poussés à la retraite anticipée pour les plus âgés, alors que le département de Police tentait de redorer son blason et retrouver la confiance auprès de ces citoyens choqués. ... Par tous les moyens possibles Le département crée donc le G.R.A.S.S (Gang Related And Streets Squad), avec la même mission de combattre, démanteler les gangs et faire sortir la drogue des rues. Très controversé auprès des citoyens et des médias, le département assure et affirme pourtant publiquement que cette unité sera exemplaire et que les officiers la composant seront spécialement choisis en fonction de leur intégrité et de leur états de services. Officiellement donc... Car officieusement, le chef est prêt à tout pour arrêter et faire stopper le crime dans les rues, même à concevoir les méthodes les moins exemplaires. Sa seule préoccupation, être discret et ne pas faire de vagues avec bien sûr des résultats statistiques à la clé pour conserver sa bonne image auprès de la mairie.
Il nomme à la tête du nouveau G.R.A.S.S un ancien inspecteur du C.R.A.S.H et fait également appel à l'ancien chef de cette unité, déchu et le plus mis en accusation dans le scandale des années 90, et leur donne carte blanche. Stopper les gangs, par tous les moyens nécessaires. Le G.R.A.S.S ou « gazon », comme on s'est mis à l'appeler dans le jargon et le milieu de la police, repart dans les rues avec les mêmes méthodes parfois au bord de la légalité et complètement opposée avec le code de déontologie mais apporte ces résultats. Le crime chute à L.A et les zones de gangs sont d'avantage contrôlés.Savoir choisir son camp...
Entre criminels et policiers, la frontière n'est pas toujours épaisse et évidente à distinguer. Les membres du G.R.A.S.S ne semblent pas toujours valoir mieux que les gangsters qu'ils traquent, et la seule différence entre eux réside parfois uniquement dans la plaque qu'il porte. Mais parmi ce bouquet de pourris et de gangsters, il reste pourtant encore quelques gens bien dans la cité des anges... Des policiers, honnêtes et fiables, qui tentent de combattre le crime en respectant la loi et les droits de chacun. Certains traquent même les officiers corrompus pour conserver l'intégrité policière. Il y a les journalistes qui tentent de faire la lumière sur toutes ces zones d'ombres, et les hommes politiques qui tentent de la masquer... Ou encore des habitants, des familles, bons citoyens qui travaillent et paient leur impôts tout en s'efforçant de vivre une vie toujours meilleure; conscients, victimes ou non de ce qui se trame réellement dans leur rues.
Une chose est certaine à Los Angeles, qui que vous soyez... Un jour ou l'autre, vous n'échapperez pas à la réalité, à la dureté des rues et de la violence, des vices qui les peuplent. Et lorsque tout vous rattrape... On ne saurait dire vers qui se tourner tant la ligne qui sépare le bien du mal, la légalité du crime, et la paix de la guerre est fine...
Une seule question subsiste... Allez vous la franchir? | |
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